L’un des effets positifs du Covid-19, avec le confinement partiel qui l’a accompagné, c’est qu’il a contribué à une baisse significative du nombre de décès des accidents de la route. Dans un communiqué publié mardi, la Délégation nationale à la sécurité routière (DNSR) a ainsi indiqué avoir enregistré une baisse de 21,37% du nombre de morts sur le 1er semestre 2020 par rapport aux six premiers mois de 2019.

Durant la période de référence, le total des victimes s’est monté à 1232 personnes dont 1022 de sexe masculin et 210 de sexe féminin. Cette baisse de 21,37% a ainsi permis de sauver 352 vies

Sur le premier semestre de 2020, les accidents de la circulation ont atteint le chiffre de 8851 soit une baisse de 2902 par rapport à 2019. De leur coté, le nombre de blessés a été en recul de 26,47% pour atteindre 9632 individus, soit 4288 cas en moins.

Sociologiquement, c’est la tranche d’âge comprise entre 18 et 29 ans qui a provoqué le plus d’accident avec 30,34 % de l’ensemble des infractions. C’est encore chez les jeunes et plus particulièrement chez les moins de 25 ans qu’on retrouve plus de la moitié des victimes (54,89%), que ce soit pour les décès (537) ou pour le nombre de blessés (6499).

Sans grande surprise, ce sont les conducteurs inexpérimentés (moins de 5 ans de possession du permis) qui ont été impliqués dans 4085 accidents soit 46% du total des cas.

Au niveau des villes les moins sûres, Alger arrive en tête des cités les plus mortelles avec 2616 cas, suivies de Chlef (379 morts ) de M’sila (378 morts).

La DNSR a conclu sa note en rappelant que les accidents intervenaient souvent le dimanche et le jeudi, et qu’ils étaient la conséquence d’excès de vitesse.