Le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Rédha Tir, a condamné, lundi à Alger, une nouvelle pratique d’évasion fiscale de sous-facturation de certains exportateurs algériens
Invité à participer à un atelier professionnel ayant pour thématique : « L’inclusion financière et le rôle du secteur privé dans le financement de l’investissement », M Tir a qualifié le nouveau phénomène de sous-facturation de « destructeur pour l’économie nationale ».
Pour lutter contre cette évasion fiscale, le président du CNESE appelle les opérateurs économiques des secteurs « du commerce, des douanes, des services fiscaux, ainsi que les exportateurs » à adopter une stratégie « moderne ».
Il a en outre souhaité que l’Etat soit au fait, à l’instar des denrées importées, « des valeurs en douanes à l’international des produits exportés ». Une adaptation des pouvoirs publics qui permettrait, selon lui, « de détecter toutes tentatives de sous-facturation ».
M Tir a également appelé le gouvernement « à opérer certaines réformes », telle que la rubrique « Autres » dans le tarif douanier. Un toilettage qui évitera à certains opérateurs « de contourner les lois, pour s’enrichir au détriment de l’intérêt de l’économie nationale », a-t-il suggéré.