Réunion de la Banque d'Algérie

Le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah Eddine Taleb a appelé, dans un communiqué publié jeudi, les banques algériennes à financer davantage les projets créateurs de valeur.

Ces préconisations ont été décidées lors d’une réunion de travail entre M. Taleb et les directeurs généraux des banques de la place. Cet échange ayant pour objectif « de se concerter et d’échanger sur la situation du système bancaire algérien, ainsi que sur ses perspectives d’évolution », précise la Banque d’Algérie.

A cet effet, le gouverneur « a exhorté les banques à fournir plus d’efforts à même de financer de nouveaux projets créateurs de valeur et de trouver les meilleurs mécanismes pour développer l’inclusion financière dans toutes ses dimensions, dans l’objectif d’augmenter la collecte des ressources et le financement de l’économie nationale, notamment en direction des PME », poursuit le communiqué.

Il a par ailleurs mis en avant l’« importance de la mise à disposition des moyens de paiements digitaux », sans pour autant « négliger l’ensemble des moyens scripturaux adaptés aux besoins de la clientèle », a-t-il insisté.

Il a également souligné que l’Algérie disposait « d’atouts indéniables » pour assurer un essor économique « à la hauteur des objectifs tracés » par les pouvoirs publics.

En en ce qui concerne le financement des entreprises à l’international, le banquier a rappelé le rôle que doivent jouer les banques dans la promotion des opérations de commerce extérieur « hors hydrocarbures » en veillant à ce qu’il y ait « un personnel formé » ainsi qu’une « vulgarisation et une diffusion de la réglementation de change auprès de leurs clientèles ».

Il a en outre affirmé que le système bancaire avait montré « une grande résilience face à la crise économique mondiale et à l’impact de la crise sanitaire en 2020 et 2021 » tout en voyant « sa solvabilité et sa liquidité se renforcer en 2022 ».

M Taleb a toutefois déploré que les indicateurs macro financiers qui étaient « favorables » n’aient pas entrainé une « croissance des crédits pour le financement de l’économie ».

A noter que l’Algérie, dans le cadre de ses nouvelles orientations économiques, espère adhérer en 2023, au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Mansouria Fodeili