Le Directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), M Azzedine Fridi, a dévoilé mercredi devant la Commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN) les perspectives d’extension du réseau ferré algérien.

Dans son exposé, M Fridi a souligné d’emblée que la longueur des voies ferrées exploitées s’élevait « actuellement à 4.734 km » mais qu’il il est prévu d’atteindre à « court et moyen terme les 6.500 km » avant d’arriver « à la fin des programmes à 15.000 km »,a -t-il précisé.

Il a poursuivi en indiquant que les travaux en cours pour la réalisation de nouvelles lignes ferroviaires ont concerné 2773 km, « dont 727 km relatifs au dédoublement des lignes actuelles ».

Il a ensuite cité l’exemple des lignes minières Annaba-bled El Hadba (422km) et Béchar-Tindouf- Gara Djebilet (950km) –  à l’Est et à l’Ouest du pays – qui seront capables de transporter respectivement « 23 millions de tonnes annuellement en phosphate intégré et en fer brut » et « 50 millions de tonnes/an de minerai de fer et 25 millions de tonnes/an de produits semi-finis des usines de transformation », s’est-il félicité.

Président de la Commission des transports et des télécommunications de l’APN , M Kamal Laouisset, a rappelé de son coté « l’importance du défi du système de transport » pour l’Algérie « tant dans ses aspects humains et marchands » que ceux « internes et externes » destinés « au renforcement de l’économie nationale ».

A ce propos, le parlementaire a estimé que le transport international de marchandises constitue « un important pilier économique et politique pour le grand projet de l’Etat algérien » en raison notamment de sa « position exceptionnelle » qui fait de lui « un pivot stratégique du commerce international » grâce aux projets d’ouverture « vers l’espace africain sur les plans économique, commercial et culturel »,a -t-il conclu.

Mansouria Fodeili