La Fédération algérienne de football (FAF) a publié jeudi sur son site internet la deuxième partie de l’entretien que le sélectionneur national Djamel Belmadi a accordé à la chaine de télévision de l’instance faîtière du football algérien. Entre autres sujets, le Meilleur entraineur d’Afrique 2019 a évoqué Riyad Mahrez, la nomination de Madjid Bougherra à la tête des A’ ou l’objectif de la future coupe du monde Qatar 2022. Morceaux choisis :
« Tout le monde a très vite compris que cette période allait durer (ndlr, l’épidémie de Covid-19). On essaie d’anticiper tout ce qui est possible. On est déjà dans la préparation des matchs de qualification pour la coupe du monde. J’espère que la date du mois d’octobre ne sera pas annulée. On essaie d’avoir une visibilité mais on n’a pas tous les atouts en main. Il y a le contact permanent avec nos joueurs et l’apparition de certains joueurs peut être moins connus du public mais auxquels je suis très attentif. Ils pourraient peut être un jour nous rejoindre »
Joe DeGeorge, the band’s saxophonist and synth player, explained the group’s reasoning for spearheading Coachella’s iteration of the Science March.
Je ne comprenais pas pourquoi Riyad n’était pas aussi étincelant qu’en club.J’ai vite compris en le rencontrant. Je trouvais que c’était simple et facile à régler. Il y avait 2 ou 3 petits réglages mais très sincèrement ce n‘était pas quelque chose de compliqué.Bien au contraire. Certains n’ont pas su « faire » avec lui alors que tout était réuni. On a voulu le toucher en disant qu’il n’avait pas la même implication qu’en club. Le joueur est un amoureux incommensurable de son pays
« Il y a eu une réflexion qui s’est faite avec les joueurs. Est ce qu’on peut encore gagner? L’idée, c’est de continuer de gagner. Le jour où je n’y crois plus, c’est qu’on est arrivés à maturité et qu’on ne peut pas aller plus haut. Dans ce cas, je ne serais plus d’un réel apport, et ce serait plus que malhonnête que de rester aux commandes. Tout est réuni pour pouvoir progresser. Cela passera par l’implication et l’investissement à 100% des joueurs. A partir du moment où on s’est dit cela, juste après la CAN, on s’est remis au boulot. Si on veut connaitre les mêmes émotions, gagner des trophées, faire sortir 7 ou 8 millions d’Algériens, il va falloir se remettre au travail, se bouger. On a d’autres objectifs comme une coupe du monde. Je ne l’ai pas connue en tant que joueur. J’aimerais la connaitre en tant que sélectionneur dans un pays que je connais bien puisque j’y vis »
« Aujourd’hui, cela fonctionne pour moi. C’est normal d’attirer les convoitises. Je suis très respectueux de toutes les offres qu’on a pu recevoir. Je n’ai jamais répondu à une offre parce que j’ai un contrat jusqu’en 2022.Une parole donnée, c’est plus qu’une signature. Ce n’est pas par arrogance ou manque de respect. Je ne voulais pas mettre des trucs dans ma tête.Pour moi, c’est une forme de pollution. Si j’ai ces offres là, improbables, c’est en grande partie grâce aux joueurs »
« Les consécrations individuelles et les avis m’honorent surtout quand cela vient de mes pairs ou de techniciens. Je ne vais pas m’enflammer. Je ne manque pas d’ambition mais j’ai toute l’humilité qu’il faut pour rester à ma place. J’essaie de ne pas trop me projeter.J’ai un contrat avec l’équipe nationale d’Algérie et une coupe du monde en prévision.On va tout faire pour se qualifier. Ce qui est certain, c’est qu’on n’ira pas pour y faire de la figuration.On fera tout ce qu’il faut pour aller le plus loin possible. »