Seule région d’Algérie à en posséder la wilaya de Tindouf devrait continuer à exploiter l’arganier à la faveur de la série de mesures lancée par la Conservation des Fôrets.
Ainsi, selon Abdelmoumene Mouzaoui, Conservateur des Fôrets par intérim, un ensemble de suggestions ont été adressées aux pouvoirs publics afin de mettre en place une cellule chargée « de la protection et du développement de l’arganier » et de la « promulgation de lois à même de résoudre le problème de l’impossibilité d’une double classification en tant que réserves du parc naturel de Tindouf et de zones endémiques ».
Autre problématique mis en exergue par M. Mouzaoui est l’absence « d’étude phytosanitaire » qui, suggère-t-il, serait capable de remédier « aux maladies parasitaires affectant cet arbre ».
Si un tel projet global venait à se concrétiser, cela favoriserait l’extension « des superficies de l’arganier », à travers les investissements, tout en bénéficiant « à la femme rurale dans les activités d’extraction traditionnelle » et au secteur de « l’écotourisme », espère le conservateur.
La multiplication de cette plante permettrait enfin de lutter « contre la désertification », précise le haut fonctionnaire.
Pour rappel, une étude datant de 2013 fait état dans la wilaya de Tindouf d’un territoire de l’arganier qui s’étendrait sur plus de 672 hectares – entre les zones de Touiref-Bouâm, Merkala et Targuanet – et qui serait peuplé d’environ 5.257 arbres.