Une convention-cadre destinée à promouvoir l’entrepreneuriat chez les porteurs de projet dans les domaines du Tourisme et de l’artisanat – dans les régions du sud, des Hauts plateaux et des zones d’ombre – a été signée samedi entre les ministères du Tourisme, de l’Artisanat et du travail familial et celui des micro-entreprises.

Paraphée à Alger par le ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du travail familial, Mohamed Hamidou et le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat, la convention a pour objectifs, selon ses promoteurs, de « renforcer la coopération, l’action commune, la concertation et la coordination » dans le domaines concernés par ce partenariat.

Concrètement, cet accord prévoit l’installation d’une commission – composée des représentants des deux ministères – qui sera chargée de l’élaboration d’un programme d’action annuel, de l’évaluation de la mise en œuvre des mesures prévues et de la correction des actions sur le terrain. 

Quant aux futurs entrepreneurs, la convention leur permettra « de tirer profit des programmes de formation ». Le but final étant « d’encourager la création des micro entreprises spécialisées dans la promotion et la commercialisation des produits d’artisanat ».

Les ministères concernés par ce programme espèrent ainsi « valoriser le rôle du tourisme, de l’artisanat et du travail familial en tant que secteur économique vital pour la relance de l’économie nationale » et participer ainsi « à la création de richesses et d’emplois ».

Dans son point presse, M.Hamidou a souligné que l’accord « vise à offrir les facilitations et l’appui nécessaires à une dizaine de milliers de projets de micro-entreprises qui seront concrétisées sur le terrain ». 

Il devrait par ailleurs favorisera « l’innovation qui génère l’esprit d’entrepreneuriat, l’esprit de concurrence et la souplesse dans la gestion, à travers l’utilisation des nouvelles technologies, l’amélioration des prestations dans le domaine du tourisme et la garantie d’un artisanat de meilleure qualité pour couvrir les marchés locaux et se positionner sur les marchés extérieurs », détaille le ministre de l’Artisanat.

Et d’ajouter : « Le bon accueil, l’offre de consultation et d’orientation, la garantie de la rapidité dans le traitement des dossiers déposés et la réunion d’un climat favorable sont parmi les facteurs essentiels pour l’encouragement des porteurs de projets de création de petites entreprises, notamment au sud, aux hauts plateaux et les zones d’ombres ».

De son côté, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises à indiqué que son département veillera « à garantir la prise en charge et l’accompagnement de près de 400.000 artisans » qui souffrent, explique-t-il, « du manque de financement pour développer leurs activités et des marchés pour vendre leurs produits ».

M.Diaffat a conclu en rappelant que des projets de décrets portant révision du cadre réglementaire de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) étaient actuellement en cours d’élaboration au Secrétariat général du gouvernement.

Mansouria Fodeili