La longue inactivité de la compagnie Air Algérie, le traffic ayant été arrêté en mars suite à la fermeture des frontières, due à l’épidémie de la Covid-19 a fait des dégâts dans les finances de la compagnie aérienne. Ainsi selon, Mohamed Charef, conseiller du PDG d’Air Algérie, «le manque à gagner de la compagnie, durant l’année 2020, est estimé entre 38 et 40 milliards de DA».
Invité de la radio Chaine 3, M. Charef a reconnu que le préjudice pécuniaire aura un impact sur les plans d’investissement mais s’est dit rassuré par le soutien des pouvoirs publics pour le renouvellement d’une partie de la flotte. « L’Etat est là pour nous accompagner », s’est-il- félicité.
Outre la modernisation de ses avions, Air Algérie envisage aussi de se redéployer sur les marchés domestique et international.Les dessertes vers Mechria, Tiaret et El Bayadh devraient en appeler de nouvelles à l’avenir. « D’autres vols seront peut être rajoutés prochainement en fonction de la demande et des capacités de la compagnie», précise le Conseiller du PDG d’Air Algérie.
A une question sur les retards subis par la clientèle, le responsable de la compagnie publique s’est félicité que ces inconvénients étaient en voie d’amélioration : « Pour la ponctualité, nous avons redressé la situation et nos clients le ressentent. Actuellement nous sommes à 72% de ponctualité et si nous progressons de 5 minutes nous atteindrons la moyenne mondiale ».