Aymen Ikhlef a été radié à vie après qu’une enquête de l’Unité d’intégrité du tennis (TIU) – qui dépend de la Fédération internationale de tennis (FIT) – a fait apparaitre « de multiples violations » des règles du programme anticorruption du tennis (TACP) de la part du joueur, a indiqué la TUI sur son site web.

« L’affaire disciplinaire a été entendue par l’agent d’audience anticorruption Richard McLaren. Il a conclu qu’Ikhlef avait commis 10 violations du TACP. La sanction ultérieure signifie qu’à partir du 11 décembre 2020, le joueur est définitivement interdit de jouer ou d’assister à tout événement de tennis autorisé par les instances dirigeantes du tennis », précise le communiqué de la cellule d’investigation.

Concrètement l’athlète de 23 ans a été reconnu de « quatre cas de trucage de match, de deux cas de sollicitation d’autres joueurs, de trois cas de non-signalement d’une approche de corruption et de non coopération avec l’enquête TIU », poursuit l’instance sportive.

Il est reproché au sportif algérien d’être impliqué dans les tournois Futures, échelon le plus bas du circuit masculin, disputés à titre individuel. 

A noter qu’en plus de la radiation à vie, le tennisman a été condamné à payer une amende de 100.000 dollars.