Le Directeur général des forêts (DGF), Ali Mahmoudi, a annoncé jeudi à Alger qu’une enveloppe financière de l’ordre de 128 millions de dollars sera réservée à la réhabilitation du barrage vert.
Interrogé par la radio algérienne, M. Mahmoudi a affirmé que l’Algérie a sollicité des financements à l’international pour « réaliser le projet de réhabilitation du Barrage vert » afin de lutter contre « les effets du changement climatique et de la désertification ».
Pour mener à bien ce projet, le pays bénéficiera d’une enveloppe de 128 millions de dollars, sur une durée de sept ans, qui se déclinera en « 43 millions de dollars accordés par le Fonds vert climat des Nations Unies, 29 millions de dollars auprès de l’organisation la FAO et un co-financement algérien de l’ordre de 56 millions de dollars », a détaillé l’expert.
Il a en outre rappelé que c’est la Direction général des forets, en collaboration avec le Bureau national d’études pour le développement rural (BNIDER), qui sera chargée de « lancer le projet de réhabilitation et prendre en charge tous les volets, à commencer par l’intégration des populations qui vivent dans ces espaces ».
Alors que l’opération de reboisement de 43 millions d’arbres, tracée sur l’année 2019-2020, est en voie d’achèvement, la DGF promet, malgré les pluies tardives et l’état des sols, de « planter 31 millions d’arbres d’ici fin mars ».
Le Directeur général des fôrets a par ailleurs évoqué les projets de jumelage avec les directions de forêts françaises, suédoises et italiennes qui s’intéressent aux espèces algériennes « qui résistent au climat ».
« L’un des objectif de cette coopération est de disposer de plans et de graines algériens pour reconstituer les espaces forestiers qui sont menacés dans la partie Sud de l’Europe, et particulièrement le chêne kermès », a-t-il conclu.