Installation de gaz de la Sonatrach

L’Algérie pourrait livrer davantage de gaz à l’Espagne en reprogrammant les livraisons à son partenaire ibérique, a indiqué mercredi le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

C’est à l’occasion d’une rencontre avec la ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez, à Alger que M. Arkab a affirmé que « l’Algérie honorera ses engagements, relatifs à l’approvisionnement en gaz naturel, avec l’Espagne ».

« Nous avons assuré au partenaire espagnol que nous sommes prêts à parler de quantités supplémentaires et à fixer un programme pour fournir toutes ces quantités en gaz », a-t-il complété.

Se voulant rassurant quant aux contrats conclus entre la Sonatrach et les sociétés espagnoles, le ministre a fait savoir que l’acheminement des hydrocarbures emprunterait le canal habituel algérien.

« Nous nous sommes engagés également à ce que toutes les livraisons se fassent à travers les installations se trouvant en Algérie, via le gazoduc Medgaz et les complexes de conversion de gaz », a-t-il précisé. 

De son coté, Mme Rodriguez s’est félicitée du respect des contrats signés entre les deux partenaires. 

« Nous avons une relation commerciale d’envergure garantissant le bien-être de la société espagnole du point de vue planification et de livraison du gaz naturel depuis l’Algérie », a-t-elle souligné.

Au cours de leurs échanges, les deux ministres ont également passé en revue l’extension de la coopération bilatérale au domaine énergétique, avec en vue des projets d’interconnexion électrique et gazière.

Concrètement, il s’agirait selon M Arkab de « la réalisation d’un projet de câble électrique sous-marin » devant relier l’Algérie à l’Espagne.

Et d’ajouter :  «Nous sommes très intéressés par ce projet et par l’utilisation des technologies modernes dans le domaine énergétique ».

La représentante espagnole a conclu son propos en rappelant que, dans les domaines du changement climatique, de l’énergie et des ressources en eau, « les deux pays ont des défis similaires ».

Mansouria Fodeili