Route en construction en Algérie

Le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri a annoncé, mercredi à Alger, qu’une enveloppe de 106,65 milliards de dinars (DA) est prévue, dans le cadre du Projet de loi de finances (PLF 2022), pour la réalisation des nouveaux programmes de son ministère.

Auditionné par la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), M Nasri a indiqué que le budget dédié aux infrastructures routières sera de 106,65 milliards de dinars (DA) « dont 76 milliards de Da destiné à la maintenance des routes et autoroutes » et une enveloppe de 30,65 milliards de Da « pour le désengorgement du trafic routier dans la wilaya d’Alger », a-t-il précisé. 

« Le programme prévoit également des projets des infrastructures aéroportuaires avec un montant de 425 millions de DA, la maintenance des aéroports (400 millions de DA), la maintenance des ports (230 millions de DA), l’équipement de l’Office national de signalisation maritime (ONSM) avec un montant de 30 millions de DA outre l’étude et le diagnostic des aéroports (25 millions de DA) », a-t-il complété.

En ce qui concerne la réévaluation des routes et des pénétrantes, le ministre a fait savoir que le PLF 2022 a consacré « 24,64 milliards de DA aux infrastructures routières – dont 10 milliards de DA aux travaux de réalisation d’une pénétrante pour l’autoroute de Bejaïa -, 10 milliards de DA au projet de l’autoroute Nord-Sud (tronçon Chiffa-Berrouaghia), 300 millions de DA au bureau de contrôle et de suivi des travaux de la partie Est de l’autoroute Est-Ouest (partie de la wilaya d’El Tarf) et plus de 4 milliards de DA aux projets de réalisation, de modernisation, d’aménagement et de renforcement des routes ».

A cela s’ajoute un montant de 2,3 milliards de DA pour « la réévaluation de projets d’infrastructures au niveaux des aéroports d’Alger et d’Illizi », a expliqué M Nasri.

En guise de conclusion, le ministre des Travaux Publics a rappelé que l’Etat maintenait la réalisation « des projets à dimensions nationale et stratégique » en mettant l’accent, en raison des effets de la double crise économique et sanitaire, sur la nécessité « d’une gestion rationnelle ».

Mansouria Fodeili