La sélection algérienne de football affronte son homologue de la Guinée équatoriale pour le compte de la seconde journée de la Coupe d’Afrique des nations. Après leur match nul face à la Sierra Leone (0-0), les camarades de Riyad Mahrez doivent impérativement s’imposer pour espérer disputer la première place du groupe E à la Cote d’Ivoire

Djamel Belmadi a été clair. En conférence de presse d’avant match, samedi à Douala, le sélectionneur national n’a cessé de marteler que l’objectif face à la Guinée équatoriale était de prendre les trois points. 

« Notre état d’esprit est tourné vers un succès. Nous allons mettre tous les ingrédients pour y parvenir », a déclaré le coach des Verts.

Face à une équipe qui a tenu la dragée haute à la Tunisie, lors des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022, le technicien Franco-Algérien s’attend à une opposition aussi coriace que face à la Sierra Leone.

« C’est un match qui s’annonce aussi difficile que le premier. La Guinée équatoriale est composée de bons joueurs. C’est une formation qui a une connotation latine dans leur football. La plupart des joueurs ont été formés en Espagne. Il y a de la qualité », a-t il prévenu. 

Et d’ajouter : « J’ai pu tirer des enseignements de cette équipe équato-guinéenne au terme de son match face à la Côte d’Ivoire. Nous avons bien étudié cet adversaire qui est capable de poser des problèmes à n’importe quelle équipe, comme ce fut le cas face à la Tunisie ».

Frustré de ne pas avoir pu faire sauter le verrou sierra léonais, lors du premier match, le Meilleur entraineur d’Afrique en 2019 a indiqué que l’objectif, face au Nzalang Nacional, était « de rectifier nos erreurs ». Pour cela, le natif de Champigny-sur-Marne souhaite que le Champion d’Afrique soit « plus chirurgical, plus tueur ».

« Ce n’est pas parce qu’on a pas gagné que nous étions pas dans le bon état d’esprit.  Si vous regardez nos statistiques techniques offensives, on a quasiment les meilleures statistiques. Mais on n’a pas concrétisé tout ça », a-t-il complété. 

Présent également en conférence de presse, Youcef Atal a abondé dans le sens de son sélectionneur. « C’est à nous de gagner, de donner plus, de faire plus d’efforts et d’essayer de garder notre titre », a expliqué le Niçois. 

Candidate à sa propre succession, et sous le feu permanent des projecteurs, l’Algérie n’a pas peur d’assumer les attentes qui pèse sur ses épaules. « On a toujours la pression, et j’aime ça. Ce n’est pas parce qu’on a fait un nul qu’on a plus de pression. Nous l’avions depuis le début, c’est moi qui leur ai mis volontairement », rappelle Djamel Belmadi.

Ce soir aux alentours de 21h45 – sur la pelouse du stade Japoma de Douala – on saura si les Fennecs ont retenu la leçon. Tout autre résultat qu’une victoire serait considéré comme un second échec pour la bande à Mahrez. 

Mimoun Mehroug