Le Premier ministre M Aimene Benabderrahmane a déclaré dimanche à Alger, que le 5ème Comité intergouvernemental algérois-français de haut niveau (CIHN) devait se matérialiser par un approfondissement et une réévaluation des partenariats avec la France, notamment dans le domaine économique.

Dans son allocution d’ouverture des travaux de la 5e session du Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau, le Premier ministre a affirmé « que les deux pays disposent de potentialités exceptionnelles de partenariat dans plusieurs domaines dont certains demeurent sous-exploités à ce jour et d’autres non encore explorés ».

Evoquant la 6ème Commission mixte économique algérois-française, qui s’est tenue en mars 2020, le chef du gouvernement algérien a indiqué qu’elle avait déjà débouché sur « plusieurs projets et créer des joint-aventures » dans des secteurs tels que « l’Industrie, les Transports, les Mines, l’Industrie agro-alimentaire ou la formation »

 Il a par ailleurs souligné qu’il était « important » pour les entreprises algériennes « d’opter pour la valorisation des aspects relatifs au transfert de l’expertise, des connaissances et de la formation ».

Et de préciser : « Le commerce, à lui seul, ne peut servir de base pour une relation économique à long terme ».

Pour ce faire, M. Benabderrahmane a mentionné « les efforts » consentis par l’Algérie pour « réunir toutes les conditions propices à la création d’une base productive et industrielle compétitive et moderne » à travers « l’amélioration du climat d’affaires et d’investissement outre la promotion de la production nationale », a-t-il rappelé. 

Il a en outre ajouté que la nouvelle loi sur l’investissement assurait déjà « plusieurs opportunités et avantages en sus d’un traitement équitable entre tous les investisseurs nationaux et étrangers ». Puis il a demandé aux entreprises françaises d’adhérer aux « nouveaux projets économiques » en se tournant plus vers l’investissement « au lieu de se contenter de l’aspect commercial ».

« L’Algérie demeure consciente du défi portant poursuite des procédures de réformes en réduisant la dépendance aux hydrocarbures, une voie que nous empruntons avec détermination pour la diversification de notre économie », a-t-il conclu.

Mansouria Fodeili