Plus de 47 000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en Algérie en 2019, a déclaré mercredi à Alger la présidente du Registre national du  cancer (RNC) de l’Institut national de santé publique (INSP), le Professeur Doudja Hamouda.

« Le Registre national a rapporté seulement les résultats de 2019, car 2020 et 2021 ont été marquées par la propagation du Covid-19 ce qui a paralysé les différentes activités sanitaires ainsi que la baisse du nombre de cancéreux qui font des dépistages », a poursuivi Mme Hamouda. 

Elle a en outre précisé que le cancer est un mal « qui ronge tous les pays » en raison, a-t-elle expliqué, de « la vieillesse, du changement de mode de vie, de la sédentarité, du tabagisme, de l’alcool et de facteurs comme la pollution » .

En ce qui concerne l’évolution de cette maladie, la présidente de la RNC a indiqué que le taux de prévalence est passé « de 112 cas pour 100.000 habitants à 126/100.000 habitants en 2019 », avant d’ajouter que les pathologies les plus fréquentes en Algérie  sont : « le cancer du sein, colorectal, des poumons, de la prostate et de la thyroïde ».

L’experte en santé a également insisté sur l’importance de prendre « des mesures d’urgence » afin d’éviter « l’instabilité des ressources humaines chargées du registre » et d’améliorer « les conditions de prise en charge des patients », a-t-elle conclu.