Les portes ouvertes nationales sur l’exportation des produits du terroir se poursuivent jusqu’à jeudi au siège de l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (ALGEX) avec pour objectif de faire connaitre la production locale.
Inaugurant le salon de sa présence, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a insisté sur l’impératif « d’accorder un intérêt particulier » aux produits du terroir en raison, a-t-il expliqué, de la « demande croissante du consommateur algérien sur les produits naturels sans additifs et sans produits chimiques ».
Il a par ailleurs plaidé pour « la valorisation des produits du terroir, la préservation de leurs caractéristiques naturelles et valeurs nutritionnelles » tout en mettant l’accent sur le soutien de la filière par « tous les moyens disponibles » et son développement « au double plan local et international ».
« Plus de 60 produits agricoles du terroir pouvant être labellisés ont été recensés en Algérie », a-t-il poursuivi avant d’annoncer « la création d’une commission nationale » dont l’objectif sera « de valoriser et labelliser les produits agricoles dans chaque région du pays ».
A cet effet, le ministre a également indiqué que ses services travaillaient -en coordination avec les secteurs ministériels concernés – à l’établissement d’une liste de produits labellisés selon « des spécificités biologiques et géographiques » afin de préserver ces produits « 100% locaux » qui ne nécessitent pas, selon lui, « l’importation d’intrants de production et de matières premières ».
Citant la figue sèche de Beni Maouche ou certains fromages et miels, M Rezig a aussi mentionné certains produits « oubliés » tels que « l’armoise blanche, le romarin et l’huile de lentisque », a-t-il précisé.
Il a en outre fait savoir que la valeur des exportations algériennes – vers 56 pays – s’est élevée « à 44 millions USD au cours des 11e premiers mois de 2022 ».
Concrètement, l’Algérie a principalement exporté « le caroubier, la truffe, la figue, la figue sèche, les produits laitiers, les fromages, les épices », ainsi que « les gâteaux et produits traditionnels, le miel, les huiles essentielles et médicinales, la poterie, les bijoux et les habits traditionnels », a-t-il détaillé.
Et de conclure : « Le caroubier représente le plus grand produit du terroir exporté pour une valeur de 31,7 millions de dollars, suivi de la pâte de dattes (2 millions de dollars), la truffe (1 million de dollars) et les épices (91.000 dollars) ».
Mansouria Fodeili