Le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré vendredi lors Forum économique de Saint Pétersbourg (SPIEF) que l’Algérie souhaitait adhérer rapidement aux BRICS afin « de libérer son économie de certaines pressions ».
Dans une allocution alternée avec son hôte Vladimir Poutine, Abdelmadjid Tebboune a indiqué que les défis et les crises actuels exigeaient « une coordination des efforts de la communauté internationale en quête de solutions efficaces et durables ».
« J’appelle depuis cette tribune à la conjugaison des efforts, et à œuvrer de concert dans le cadre d’une approche participative et solidaire tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties, notamment des pays pauvres, en proie à des perturbations et à des guerres », a-t-il précisé.
Il a en outre expliqué qu’il n’existe point « de gagnants dans une guerre » avant d’affirmer que son homologue russe tenait « un discours modéré ».
« Je peux déduire, à travers ses propos aujourd’hui, qu’il est un ami du monde, tout comme l’Algérie, hormis envers ceux qui nous sont hostiles », a poursuivi M Tebboune.
En ce qui concerne le volet économique entre l’Algérie et la Russie, le chef de l’Etat a fait savoir qu’il couvrait « plusieurs domaines » mettant en relief « la concertation régulière et l’échange de vues au sein du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) et de l’Opep+ » afin d’assurer, selon lui, « la stabilité du marché énergétique mondial ».
Puis, il s’est félicité que l’Algérie, qui a atteint un « taux de croissance de 4,3% », soit parmi « les rares pays africains, voir le seul, à ne pas avoir de dette extérieure ».
« Un taux appelé à progresser davantage à partir de cette année à la faveur de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’investissement », ambitionne le locataire d’El Mouradia qui a par ailleurs insisté sur la non « politisation de la décision économique » au profit de « l’efficacité économique ».
A ce propos, le locataire d’El Mouradia a formulé le voeu d’« une monnaie arabe unifiée », et de voir Alger rejoindre les BRICS, « dans les plus brefs délais » afin de « libérer son économie de certaines pressions », a-t-il insisté.
A noter que le président Tebboune s’exprimait en séance plénière du SPIEF dont la thématique, cette année, était : « Le développement souverain comme fondement d’un monde juste: unir nos forces pour les générations futures ».
Mansouria Fodeili