
Le nombre de projets d’investissement enregistrés à ce jour s’élève à 3000 dossiers, pour un montant de 1694 milliards de dinars, a annoncé lundi le Premier ministre, M Aimene Benabderrahmane.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de l’installation du Conseil national consultatif de promotion des exportations (CNCPE), le chef du gouvernement a indiqué que le nombre de projets d’investissement enregistrés, au 20 juillet 2023,, a atteint « 2.984 projets, dont 2.923 locaux et 21 projets avec des partenariats étrangers » à même de créer « plus de 76.300 emplois ».
Selon M.Benabderrahmane, ces résultats sont la résultante de la nouvelle loi sur l’investissement du 24 juillet 2022 qui a permis de « réformer le système national », et d’éliminer « tous les obstacles et les déséquilibres ». Le Premier ministre a par ailleurs souligné l’importance de « l’entrée en activité » de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement.
« Les prémices de la pertinence du travail de l’Agence se font déjà ressentir en matière de libération de l’investissement, d’accompagnement des investisseurs et d’attractivité des investissements étrangers », a-t-il ajouté.
Le dirigeant algérien a en outre fait savoir que les réformes seront complétées par l’adoption de nouveaux textes législatifs destinés à « réguler le foncier », en l’aménageant « pour la domiciliation des investissements », et à renforcer « la protection légale du foncier ».
L’objectif final de cette modernisation législative s’inscrit « dans une approche globale » visant à instaurer un nouveau modèle économique « basé sur la diversification de la croissance et sur l’économie de la connaissance » ainsi que sur l’amélioration du « climat des affaires et de l’investissement », a-t-il promis.
A cet effet, M Benadberrahmane a listé toute une séries de mesures bancaires et financières telles que « la facilitation de l’opération de financement de l’économie et la diversification des offres de financement, la généralisation des moyens modernes de paiement, la création de banques spécialisées et la garantie du soutien et de l’accompagnement financier par les banques aux investisseurs et aux établissements créateurs de richesse et d’emplois ».
Il s’est ensuite félicité du financement, en partie, de l’économie nationale par les banques publiques qui ont octroyé – au 30 juin dernier – « 10.294 milliards de dinars », soit une hausse de 1,77 % par rapport à la même période de 2022.
Enfin, s’agissant de la volonté de l’Algérie d’intégrer les grands espaces internationaux – grâce au « renforcement des capacités de transport et de logistique » et à « l’ouverture de nouvelles lignes aériennes et maritimes » -, le Premier ministre a rappelé que son gouvernement finalisait, dans plusieurs pays africains, « l’ouverture de succursales de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur », afin, a-t-il conclu, « de faire connaitre le produit national ».
Mansouria Fodeili