La Fédération des chasseurs de la wilaya de Blida (FCWB) a annoncé mardi avoir lâché 400 perdrix dans les forêts de l’Atlas blidéen, dans le cadre de la réhabilitation de la faune sauvage. 

« Les perdrix ont été lâchées dans leur nouvel environnement après une période d’acclimatation en volière de 15 jours, réalisée par l’Association de chasse de l’Atlas blidéen de Chebli », a indiqué le président de la FCWB, Lotfi Morsli.

Il a poursuivi en précisé que cette troisième opération, qui s’inscrit dans le cadre de la convention conclue entre la Fédération de wilaya, la Conservation des forêts et le Centre cynégétique de Zéralda, portait sur « la réhabilitation de la faune sauvage », et notamment « les espèces menacées d’extinction », a-t-il ajouté.

Qualifiant les précédents initiatives de « réussite » , le responsable associatif s’est félicité que les recensements effectués par les services spécialisés avaient permis de constater, après « un déclin sensible de cette espèce » ces dernières années, que les oiseaux relâchés « se sont reproduits à 100% et ont repeuplé la forêt ».

Fort de ses succès, M Morsli prévoit cette fois-ci un lâcher dans les prochains jours de faisans communs « après une opération d’acclimatation de 15 jours », a-t-il fait savoir.

Et de compléter : « Cette espèce d’oiseaux importée d’Europe depuis les années 80, a déjà prouvé par le passé son acclimatation aux conditions des forêts algériennes comme alternative à la perdrix, d’autant plus qu’elle se reproduit plus rapidement ».

Avec la multiplication des galliformes le président de fédération redoute le braconnage qui guette les potentiels gibiers. Pour ce faire, il organise des formations régulières pour sensibiliser les onze associations de chasseurs « sur la nécessité de préserver la faune sauvage du braconnage », insiste-t-il.

« Il s’agit de leur inculquer des informations sur les proies, les méthodes de chasse, l’éthique et les lois relatives à la chasse, et à l’usage des armes et des munitions propres à l’activité de la chasse », a expliqué le dirigeant algérien qui se réjouit par ailleurs que les chasseurs soient désormais « un partenaire essentiel dans le développement de la ressource forestière, tant faunistique que floristique ».

Amale Hoummati