Une quinzaine de céréaliculteurs ayant subi des pertes, sur l’exercice 2022/2023, suite à la grêle et aux incendies ont reçu dimanche leurs chèques d’indemnisation.

Issus principalement des communes d’Aït Toudert et de Ouadhias, ils étaient quatorze agriculteurs à s’être déplacés au siège de la Caisse Régionale de la Mutualité Agricole (CRMA) de Tizi-Ouzou pour récupérer, des mains du directeur de l’établissement, Madjid Hamdad, le précieux chèque synonyme de reprise d’activités. 

Dans son allocution, le responsable de la CRMA a ainsi souligné d’emblée « l’importance » d’assurer son outil de travail afin de « pouvoir être indemnisé en cas de sinistre, relancer son exploitation la saison suivante et maintenir son activité », a-t-il indiqué.

« L’acte assurantiel est important pour se faire indemniser en cas de pertes. L’assuré n’a pas besoin d’attendre que la wilaya soit déclarée sinistrée pour recevoir une compensation des pouvoirs publics », a-t-il poursuivi.

M Hamdad a en outre précisé que 11 assurés ont subi, au printemps dernier, des pertes de récolte causées par la grêle et que trois autres ont été frappés par les derniers incendies.

« La superficie totale affectée par ces deux aléas est de 280 ha, et le montant des chèques remis aujourd’hui se situe entre 500.000 Da et 3 millions de DA », a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter : « Le calcul de la valeur de l’indemnisation se fait selon le rendement à l’hectare et la superficie détruite par la grêle ou le feu ».

Ensuite, l’assureur a rappelé que plus de 200 céréaliculteurs de la wilaya de Tizi-Ouzou ont contracté une assurance – de 1800 dinars par hectare – auprès de sa structure, soit une superficie céréalière d’environ « 4000 ha sur de 7000 ha emblavés », s’est-il félicité.  

Il a par ailleurs expliqué que son groupe remboursait « la valeur du rendement prévu sur la parcelle détruite par le feu ou par la grêle » afin que le professionnel puisse « relancer son activité la saison d’après ». 

En ce qui concerne, l’absence de couverture des sinistres provoqués par la sécheresse, le président du conseil de wilaya interpersonnel de la filière céréale (CWIFC), Abdelghani Benali, a affirmé, quant à lui, que les démarches étaient en cours « afin d’inclure cet aléa climatique dans les risques couverts », a-t-il promis en guise de conclusion.

Mansouria Fodeili