Les résultats obtenus par l’introduction de la culture du tournesol au sein de la ferme pilote « Si Miloud » d’Oued Tlelat (wilaya sud d’orange) s’avèrent encourageants, a indiqué samedi la Chambre d’agriculture.  

« L’expérience de la culture du tournesol effectuée sur une surface de 110 hectares a obtenu un franc succès », s’est félicité le président de la Chambre d’agriculture d’Oran, Rezouga Saïd, en marge d’une journée d’étude technique sur la culture du tournesol.

Le projet, qui a concerné d’autres sites sur une superficie globale de 150 ha, a été initié dans le cadre du « programme national de culture du tournesol lancé par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural », a rappelé le président de la Chambre.

Fruit d’un partenariat entre la Chambre d’Agriculture de la wilaya d’Oran et la société algéroise spécialisée en agriculture stratégique Phyto Biochem, la rencontre technique s’est révélée être une opportunité « pour sensibiliser les agriculteurs à l’importance de développer ce type de cultures, et les encourager à l’extension de la superficie dédiée au tournesol », a expliqué M Rezouga.

De son coté, le directeur Phyto Biotech, Ahmed Mardoukh Yacine, a estimé que la culture de la plante oléagineuse a donné « des résultats positifs », pour une première expérience au niveau national, grâce à sa production qui a atteint « 35 quintaux à l’hectare », s’est-il réjoui.

A ce propos, le chef d’entreprise a annoncé que sa structure a signé des contrats avec les agriculteurs afin de leur fournir « les semences, les pesticides, les herbicides, les antiparasites et les engrais » tout en leur apportant « un accompagnement technique du semis à la récolte ».

Il a également fait savoir que sa société allait s’engager « à récupérer les graines de tournesol auprès des agriculteurs », et à les transférer à un opérateur économique pour la réalisation du « processus d’extraction des huiles ».

La journée d’étude a en outre été l’occasion d’échanger les expériences afin d’améliorer « le rendement du tournesol, l’extension des superficies et l’acquisition de nouvelles techniques », et de mieux comprendre la fertilité des sols en leur apportant « des apports organiques et des matériaux bénéfiques pour la culture des céréales, notamment le blé », a conclu le Directeur général de l’Institut national des terres, de l’irrigation et du drainage des eaux, Neghri Cherif.

Mansouria Fodeili