Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné jeudi à Alger, l’importance d’augmenter la valeur ajoutée dans le secteur des mines afin de réduire la facture des importations et de développer plusieurs filières industrielles. 

Le ministre s’exprimait lors de la célébration du 58e anniversaire de la nationalisation des mines et du 57e anniversaire de la création de la Société nationale de recherches et d’exploitations minières (Sonarem) qui s’est tenue au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal à Alger.

« Nous sommes tous conscients de ce que peut apporter le secteur des mines pour enrichir de nombreuses industries de transformation en matières minières, d’où l’impératif d’augmenter la valeur ajoutée de ce secteur vers un niveau beaucoup plus élevé », a déclaré d’emblée M. Arkab à cette occasion.

Il a ensuite ajouté que cette nouvelle stratégie devrait permettre à l’Etat « d’économiser des millions de dollars et de générer des revenus à travers l’amélioration des industries telles que le marbre, le Carbonate de calcuim, le Barytine, le feldspath, le kaolin, le zinc, et l’or ». 

A cet effet, le ministre de l’Energie a rappelé que son département avait opéré une « révision du cadre législatif, l’élargissement de la base minière du pays et le développement des cartes des ressources minières », ainsi que la mise en œuvre « de mégaprojets structurants et de développement du capital humain ».

Des réformes qui déboucheront, selon lui, sur une meilleure adaptation « aux évolutions du secteur minier » tout en accroissant « son attractivité pour les investisseurs » et en préservant « les intérêts nationaux ».

Il a enfin mis en avant l’importance des directives relatives à « l’encouragement, au développement et à la modernisation des activités agricoles » – à travers la production locale « d’urée et d’engrais phosphatés » – qui garantiront « l’approvisionnement permanente et la sécurité alimentaire », a-t-il promis.

Mansouria Fodeili