Le chef de l’Etat, M Abdelmadjid Tebboune, a affirmé jeudi à Alger, dans un discours prononcé à l’occasion de la deuxième édition du Prix du président de la république du meilleur exportateur, que le renouveau économique de l’Algérie devait se poursuivre et s’intensifier en développant les exportations hors hydrocarbures. Morceaux choisis :
« La renaissance économique en cours dans notre pays appelle la poursuite et l’intensification des efforts et le renforcement de ce processus économique national par des mesures complémentaires aux acquis réalisés ».
« L’Algérie a engagé des réformes profondes et structurelles pour corriger les dysfonctionnements relevés dans le domaine économique, à travers l’amélioration du climat des affaires, la promotion du commerce extérieur, l’encouragement des initiatives, l’adoption de la numérisation et la réforme de la politique monétaire, répondant ainsi aux exigences des mutations économiques à l’échelle mondiale ».
« Nous avons réussi à surmonter les difficultés et, grâce à Dieu et à la mobilisation des capacités du pays et à l’intensification des efforts de relance de l’économie nationale, nous avons pu réaliser un taux de croissance de 4,2% et un PIB de 260 milliards de dollars et porter les réserves de change à 70 milliards de dollars ».
« Les 7 milliards de dollars d’exportation hors hydrocarbures enregistrés traduisent concrètement la forte volonté de remporter le pari des choix stratégiques que nous avons adoptés, conformément aux engagements que nous avons pris ».
« A la lumière des indicateurs au vert enregistrés dans plusieurs secteurs, nous pouvons aujourd’hui dire en toute confiance que les réformes engagées avancent résolument vers le développement de l’économie nationale et la diversification de ses sources, ce qui permettra de rejoindre les chaînes de valeurs mondiales et d’atteindre un PIB de plus de 400 milliards de dollars fin 2027 ».
« Nous avons axé notre vision de la relance économique sur l’impératif de mobiliser toutes les énergies de la nation, dont les opérateurs économiques, producteurs et exportateurs que vous êtes, en tant que créateurs de richesses et ambassadeurs du produit algérien sur les marchés mondiaux, pour mener à bien la vision 2020-2030 de la politique de commerce extérieur ».
« L’objectif d’atteindre 29 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2030 a été fixé à travers l’investissement dans les secteurs économiques prometteurs, notamment l’agriculture, les industries lourdes, les industries manufacturières, l’industrie pharmaceutique, les mines, le tourisme et les services ».
« Nous nous appuierons sur une infrastructure forte, dont l’exploitation en est à ses débuts en Algérie, à l’instar du projet de mine de Gara Djebilet qui place l’Algérie parmi les plus grands pays disposant de réserves de fer dans le monde ».
« L’accès au marché africain sera possible en reliant les ports de notre pays, au nord, à la profondeur africaine du continent, en vue de l’ériger en hub pour le développement des échanges commerciaux et de différentes activités économiques ».
« Ce processus a été renforcé par le lancement des projets de zones franches aux frontières, l’organisation d’expositions permanentes des produits algériens et l’ouverture de succursales de banques algériennes en Mauritanie et au Sénégal ».
« Cette orientation ambitieuse soigneusement étudiée, reposant sur la confiance en les capacités de l’Algérie, a vocation à ouvrir toutes les perspectives permettant aux producteurs et exportateurs que vous êtes de créer davantage de richesse, à contribuer à la résorption du chômage et à augmenter les capacités de production dans plusieurs secteurs ».
« Le climat économique offre désormais les incitations qui permettent d’atteindre l’efficacité et la compétitivité dans une Algérie qui relève toujours plus haut le niveau de ses défis, car jouissant de tous les atouts qui lui permettent d’occuper sa place de pays fort et de partenaire fiable et ouvert à la coopération et au partenariat aux niveaux régional et international ».
Mansouria Fodeili