Le décès de Gisèle Halimi mardi à Paris à l’âge de 93 ans a suscité beaucoup de réactions en France et à l’étranger. En Algérie, pays ayant compté dans la carrière de l’avocate qui a défendu en 1960 Djamila Boupacha durant la guerre de libération nationale, les témoignages de sympathie ont été nombreux. Jusqu’au Président de la république Abdelmadjid Tebboune. Nous publions ci-dessous l’hommage du chef de l’Etat algérien à la native de Tunis.

« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Maître Gisèle Halimi, une femme d’exception au parcours militant comparable aux luttes braves et honorables de personnalités éminentes, connues pour leurs positions favorables à la lutte du peuple algérien pour l’indépendance nationale.

Gisèle Halimi était de cette trempe d’auteurs et de juristes de renom, hommes ou femmes, qui n’hésitaient pas à condamner la barbarie coloniale et ses pratiques abjects. 

Elle nous quitte aujourd’hui vers son ultime demeure, mais elle demeurera par sa lutte, ses positions et son riche parcours, un exemple de femme libre et courageuse, et de probité.

En cette triste circonstance, j’adresse à ses enfants et à chaque membre de sa famille, mes condoléances les plus attristées et mes sincères sentiments de compassion et de sympathie ».