La facture annuelle des importations dans le secteur des services de l’Algérie s’élève à 12 milliards de dollars a déclaré samedi le ministre des Finances, Aymène Benabderrahmane

Intervenant lors du colloque national sur « l’exportation dans le secteur des travaux publics », le ministre a estimé que le nouvel modèle économique algérien devait désormais reposer sur « la réduction de la dépendance de l’étranger dans les différents domaines, y compris les services ».

Concernant les exportations, le grand argentier du pays a invoqué la nécessité de revoir « le plus tôt possible » la législation encadrant « les activités d’exportation dans le secteur des travaux publics ».

Et de préciser : « Cette étape est cruciale dans la mise en œuvre du programme du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant le passage du pays à une politique économiquement indépendante ».

Pour ce faire, le concours de la Banque d’Algérie sera sollicité afin qu’elle modifie « le système régissant la politique de change », indique M.Benabderrahmane.

En guise de conclusion, le ministre des Finances a souhaité que l’Algérie, grâce aux « atouts et hautes qualifications des entreprises nationales publiques et privées », puisse se frayer une place sur les marchés extérieurs « en vue de devenir un pays exportateur ».