Le Festival du film arabe de Fameck (FFFA) (7-11 octobre 2020) a fermé ses portes dimanche en récompensant Samir Guesmi pour son film Ibrahim et Hassen Ferhani pour son documentaire 143, rue du désert.

Pour son premier long-métrage, Samir Guesmi a donc obtenu la plus haute distinction du FFFA en décrochant le Grand Prix.

Ibrahim est l’histoire du jeune Ibrahim qui partage son temps entre son père Ahmed, un Ecailler dans une brasserie parisienne et son ami du lycée technique, Achille qui va l’entrainer dans un vol qui va mal tourner. La dignité du père, qui doit régler la note du forfait, s’en trouve atteinte et les rapports avec son fils se tendre. Ibrahim va dès lors prendre tous les risques pour réparer sa faute, se réconcilier avec son géniteur et retrouver une paix intérieur.

Habitué à être primé dans de nombreux festivals, 143 rue du désert de Hassen Ferhani a reçu de son coté la Mention spéciale du JURY pour son documentaire qui est une sorte de « de road movie immobile », selon son réalisateur, qui a pour cadre le petit restaurant de Malika – perdu en plein milieu du désert algérien – qui sert de halte réconfortante aux gens de passage.