Le ministre des Ressources en Eau, Arezki Berraki, a déclaré jeudi à Blida que l’Algérie devrait s’orienter à l’avenir vers des solutions de dessalement d’eau de mer afin de sécuriser ses besoins en eau potable.
« L’unique solution pour garantir l’alimentation en eau potable à long terme, est de s’orienter vers l’exploitation des eaux non conventionnelles, dont le dessalement de l’eau de mer », a indiqué le ministre dans un point presse.
Et d’ajouter : « Le règlement du problème de déficit en eau, en période de sécheresse notamment, passe par le recours au dessalement d’eau de mer, ceci d’autant plus que 90% des citoyens vivent près et le long de la bande littorale ».
Pour poursuivre cet objectif, le ministère des Ressources en eau a annoncé « le lancement d’un avis d’appel d’offres » pour la réalisation de trois stations de dessalement qui s’ajouteront aux quatre projets en cours.
Au total, le pays disposera à termes 18 unités de dessalement d’eau de mer capables de produire « deux milliards de M3 d’eau de mer dessalée à l’horizon 2030 », espère M. Berraki.