Le MC Alger et l’Espérance de Tunis n’ont pu se départager (1-1) mardi à Alger lors du second match de Ligue des Champions dans le groupe D.Un match nul qui place les poulains d’Abdelkader Amrani à deux points derrière leurs adversaires du soir.
L’enjeu du match entre le MC Alger et l’Espérance de Tunis (EST), après le nul mardi après midi entre le FC Teungeuth et le Zamalek (0-0), était clair : la première place du groupe pour l’équipe victorieuse de cette confrontation algéro-tunisienne.
Dès le coup d’envoi, l’EST a montré qu’elle n’était pas venue au stade du 5 Juillet en victime expiatoire. Dominant d’entrée, les visiteurs auraient pu rapidement se mettre à l’abri si Togui n’avait pas raté l’immanquable. Seul au second poteau suite à un centre fuyant de Cheti, l’Ivoirien trouva le moyen face au but vide d’expédier le ballon en dehors du cadre (4’). Cette première alerte n’était pas faite pour rassurer des Mouloudéens très craintifs et qui subirent pendant 25 minutes la loi des Sang et Or.
Cette domination faillit se concrétiser de nouveau, à la 25è minute de jeu, quand le Ghanéen Basit dévia de la tête le cuir pour Badri dont le coup de casque trop mou n’inquiéta pas le gardien du MCA, Salhi (25’). Cette seconde occasions nette des Espérantistes réveilla quelque peu les Algérois. On vit enfin le latéral gauche Lamara se porter à l’attaque sur son aile gauche (26’ ) sans que cela soit concluant. Une minute plus tard, et contre toute attente, ce sont les joueurs locaux qui allaient ouvrir le score.
Bien lancé par Hachoud sur son coté droit Belkheir parvint à prendre le dessus sur son vis à vis avant de centrer en retrait pour Bensaha. Le milieu offensif du Mouloudia, arrivé lancé, plaça un intérieur du pied gauche qui obligea Ben Mustapha à faire une faute de main qui sera fatale pour les visiteurs (27’). Ce but eut pour effet de perturber les partenaires de Coulibaly et de redonner confiance aux poulains d’Abdelkader Amrani.
Le dernier quart d’heure sera à l’avantage des Chnaouas face à des Tunisois pas vraiment agressifs et regroupés dans leur camp. Hachoud sur coup franc faillit bien doubler la mise mais le portier de l’EST se déploya de tout son long pour écarter le danger (42’). C’est donc avec cet avantage au tableau d’affichage que les joueurs locaux regagnèrent le vestiaire.
Dès la reprise, le Champion de Tunisie se rua à l’attaque afin de combler son retard. Les quinze premières minutes furent d’ailleurs entièrement en leur faveur. Laissé seul aux 6 mètres, Basit rata sa tête qui passa au dessus (49’). Une première tentative qui aurait dû alerter les Mouloudéens. Car à force de pousser, Taraji finit par obtenir ce qu’elle convoitait grâce à Benguit. A l’heure de jeu, l’ancien pensionnaire du Paradou hérita d’un ballon de Coulibaly qu’il tacla en l’expédiant au fond des filets du portier algérois (60’). 1-1. L’égalisation n’était pas usurpée au regard du nombre d’occasions nettes que s’est procurée l’EST.
Vexés, les Vert et Rouge reprirent le contrôle du jeu en se créant quelques opportunités sur coups francs (64’,66’), puis sur une tête de Rebiai, consécutive à un beau centre de Brahimi (67’). Harrag tenta aussi une frappe qui ignora le cadre (69’). L’Espérance essaya aussi de forcer le destin afin de ramener les 3 points d’Alger. Togui de la tête ne surprit pas Salhi qui capta aisément le ballon (66’). Puis Benguit sur un contre en supériorité numérique tarda à décaler Basit dont le tir écrasé vint mourir dans les gants du gardien du MCA (71’). De son coté, Khenissi, entré peu de temps auparavant, se trouva seul face au dernier rempart mouloudéen qui gagna son duel (77’).
A dix minutes du coup de sifflet final, le club doyen aurait pu réaliser le hold up parfait si Frioui avait réussi sa reprise de volée dans la surface de réparation adverse (80’).
Les deux formations se sont finalement quittées sur un score de parité. Un résultat qui arrange l’Espérance de Tunis qui consolide, avec quatre points, sa position de leader. De son coté, le MC Alger occupe la deuxième place au classement du groupe D, à deux longueurs des Tunisiens.
Karim Ait Yahia