Le ministère de la Transition énergétique et des énergies renouvelables (MTEER) a annoncé dimanche la parution du livre blanc sur l’impact des changements climatiques en Algérie.

C’est le département de M. Chems Eddine Chitour qui a été chargé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de rédiger un rapport sur les effets des changements climatiques en Algérie.

« Cette réflexion, qui liste d’une façon non exhaustive, les dégâts humains et matériels occasionnés par les changements climatiques, a été le fruit de la participation de plusieurs départements ministériels et d’universitaires spécialistes de l’environnement », indique le ministère.

Le livre blanc devrait ainsi mettre en exergue « les pertes dues aux perturbations climatiques et les efforts qu’a faits l’Algérie pour en atténuer les effets », ajoute le communiqué. 

Afin d’être en phase avec les organisations internationales dans la lutte contre les gaz à effets de serre (GES), le MTEER précise par ailleurs qu’Alger, grande consommatrice d’énergies fossiles, souhaite que le résultat obtenu « puisse être apprécié à sa juste valeur par les organisations internationales en charge du climat, notamment dans le futur, du fait de l’impact négatif du au stress hydrique ».

Et de poursuivre : « L’Algérie fait siens les objectifs du développement du millénaire et sera fidèle à ses engagements qu’elle atteindra d’autant plus vite qu’elle est accompagnée dans leur réalisation ».

M. Chitour rappelle, en outre, dans la quatrième de couverture de l’ouvrage, que l’étude n’a pas la « prétention d’être exhaustif » et qu’elle ne recensera pas «  toutes les pertes multidimensionnelles que l’Algérie a subies, du fait des perturbations dues aux changements climatiques », a-t-il conclu.