Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a déclaré, samedi, que l’Algérie souhaite développer son industrie pharmaceutique afin de diversifier son économie et garantir sa sécurité sanitaire.
« Je tiens à vous assurer de la détermination du Gouvernement à poursuivre les réformes initiées par l’Etat pour développer une véritable industrie pharmaceutique à même de diversifier l’économie nationale et de réduire sa charge sur la balance de paiements d’une part et garantir la sécurité sanitaire à nos concitoyens d’autre part », a indiqué M. Djerad dans son allocution de clôture du forum Industrie pharmaceutique, stratégie et défis à Alger.
Des réformes déjà entamées
L’industrie pharmaceutique est « un axe principal dans le plan d’action du Gouvernement », a-t-il ajouté.
Parmi les premières réalisations mises en place par l’exécutif algérien, le Premier ministre a cité la création de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS). Une structure chargée « d’établir un diagnostic minutieux » afin, dit-il, de « mettre en place des politiques publiques visant à parvenir à un système de santé moderne et développé ».
Revenant sur la crise sanitaire qui a frappé le monde entier était, le chef du gouvernement a estimé que c’était l’occasion « d’opérer des réformes profondes ».
Pour ce faire, il table sur une « approche globale et participative » avec l’ensemble des partenaires « des secteurs public et privé ».
« Cette réforme requiert une coordination étroite et permanente entre les ministères de la Santé et de l’Industrie pharmaceutique », précise-t-il.
La sécurité nationale en jeu
Durant son intervention, le responsable de l’exécutif est revenu sur la pandémie mondiale de Coronavirus qui a révélé, explique-t-il, « la fragilité du système de santé dans de nombreux pays développés ».
L’avenir passera, selon M.Djerad, par la « sécurisation des produits vitaux » qui est devenue « une partie intégrante des politiques globales de sécurité nationale ».
Le Premier ministre a estimé, en guise de conclusion, que les pays qui produisent leurs médicaments et leur nourriture « ne resteront pas otages des pressions qui restreignent leur souveraineté économique et même politique ».
Amale Hoummati