
Le ministère délégué chargé de l’Economie de la Connaissance et des Startups, Oualid Yacine, a annoncé jeudi que son département visait le nombre de 1500 startups à fin 2021
Dans un point presse, en marge d’un déplacement à Blida, M.Yacine, a indiqué que ses services avaient recensé « plus de 600 startups », mais que son objectif était de porter ce chiffre « à près de 1.500 entreprises à la fin de l’année en cours ».
Estimant cette prévision « réaliste », le ministre a fait savoir que des outils étaient à disposition des porteurs de projet qui, « n’ayant pas encore obtenu de registres de commerce », pourront s’immatriculer via une « plateforme électronique » dédiée.
Il a en outre expliqué qu’un certain nombre de facilitations ont été imaginées pour les dirigeants d’entreprise ou pour les jeunes qui voudraient se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Des mesures qui aideraient les entreprises qui « ne peuvent pas être financées par des crédits bancaires », a-t-il précisé.
Les startupers bénéficieront ainsi « d’exonérations fiscales » – le décret exécutif ayant été adopté il y a une semaine – mais aussi de la création « d’un fond d’investissement » crée à cet effet.
A cela s’ajoute, la mise en place d’un incubateur aux normes internationales qui devrait à termes essaimer à travers tout le territoire.
« Il a été procédé à la création d’un accélérateur basé à Alger pour ces entreprises, et qui devrait ouvrir à l’avenir des antennes dans plusieurs wilayas », a rappelé le ministre.
M. Yacine a conclu sa visite à Blida par une rencontre avec des étudiants de l’université Saâd Dahleb et des entrepreneurs qui ont pu exprimer leurs griefs vis à vis d’un écosystème complètement dépassé.
Ont ainsi été évoqués, dans le cadre de transactions commerciales, les récurrentes difficultés de transfert de devises, ou les problèmes administratifs liés à l’obtention du registre du commerce.
Mansouria Fodeili