La Sonatrach et le groupe norvégien Equinor ont signé lundi à Alger un mémorandum d’entente et de coopération dans l’exploration et la production des hydrocarbures, en Algérie et à l’international.
L’accord entre les deux entités portera également sur la protection de l’environnement, sur les nouvelles technologies ainsi que sur la performance opérationnelle dans l’exploitation des hydrocarbures.
« Sonatrach vise, à travers ce mémorandum d’entente, à étendre son partenariat existant avec Equinor (ex-Statoil) au-delà du terme des contrats actuels qui s’achèvent en 2027 », a indiqué M.Tewfik Hakkar.
Rappelant que le groupe norvégien est un « un partenaire historique », depuis plus de 15 ans, le PDG de la Sonatrach, s’est félicité de l’intérêt de l’entreprise scandinave pour un approfondissement des relations dans les domaines « des énergies renouvelables dans l’énergie solaire et de l’hydrogène ».
Et d’ajouter : « Il s’agit également d’échanger les expertises dans le secteur de la préservation de l’environnement. Nous travaillons à réduire l’impact de l’industrie des hydrocarbures en ce qui concerne les émissions de CO2 et l’empreinte carbone ».
« Nous avons des projets à l’étranger,notamment en Afrique, dans des pays présentant des opportunités d’investissement dans le gaz et le pétrole », a expliqué le boss de la Sonatrach.
De son coté, le PDG adjoint d’Equinor, chargé des activités internationales Oil & Gas, Alasdair Darley Shepheard Cook, a déclaré que le mémorandum signé à Alger devrait « permettre d’étudier la manière dont les deux compagnies énergétiques peuvent réduire les émissions à effet de serre ».
«Nous allons travailler plus étroitement à In Salah et à In Amenas pour continuer à créer de la valeur », s’est réjoui M.Cook.
Pour rappel, la société norvégienne est présent en Algérie depuis 2004 où elle est partenaire de BP (British Petrolium) sur les gisements de In Salah et In Amenas et le partenaire de la Sonatrach sur le site de Timissit.
Mansouria Fodeili