Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables (TEER), Chems Eddine Chitour a déclaré, mardi à Alger, que l’Algérie disposait de «  7 à 8 ans maximum » devant elle pour « concrétiser sa transition énergétique ».

Invité à participer à la 25e édition de la journée de l’énergie ayant pour thème  » la transition énergétique et le développement durable « , M. Chitour a affirmé que « l’Algérie dispose d’un délai de 7 à 8 ans seulement pour réaliser la transition vers les énergies renouvelables et sortir de la situation actuelle marquée par la dépendance aux énergies conventionnelles ».

Pour ce faire, son ministère souhaite faire aboutir « un plan Marshall », à l’horizon 2030, de « façon raisonnable et en association avec tous les secteurs concernés », précise-t-il. Un projet qu’il estime relevé « d’une nécessité », et pas seulement « d’une aspiration à la modernité ».

Concrètement, il a expliqué que l’Algérie doit adopter un nouveau modèle énergétique garantissant, en plus de l’énergie solaire, « les énergies thermique et éolienne ». Il s’agira aussi de convaincre la société « de l’importance de cette transition », a-t-il ajouté.

M.Chitour a par ailleurs annoncé que son département travaillait à la production de 1000 mégawatts d’hydrogène. Une nouvelle ressource qui est amené, selon lui, à « remplacer le pétrole d’ici à 2030 ».

Il est en outre revenu sur les avancées dans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’informatique et du numérique qui devraient, selon lui, « accélérer le processus de transition énergétique ».

Evoquant la création prochaine de l’Institut de la transition énergétique de Sidi Abdallah, le ministre a souligné que centre sera chargé « de former des compétences nationales et de développer des recherches spécialisées ». 

Intervenant également lors de cette journée d’études, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a, quant à lui, annoncé vouloir travailler avec son collègue en mettant à sa disposition les laboratoires de recherche dont il a la charge. 

« Un impératif », a-t-il souligné, face à la hausse de la consommation d’énergie.

Amale Hoummati