Abderrahmane Benbouzid

Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a incité lundi à Alger, les citoyens à se faire vacciner en vue d’une éventuelle 4e vague de la pandémie de Covid-19.

M. Benbouzid a lancé, à Alger, un appel aux « citoyennes et citoyens d’aller se faire vacciner » lors d’un point de presse organisé par l’Agence nationale de sang (ANS) à l’occasion de la Journée nationale des donneurs de sang. 

 « Le virus est là, la menace existe », a-t-il ajouté.

Affirmant que l’Algérie dispose « d’un stock de plus de 13 millions de doses de vaccins », au niveau de l’Institut Pasteur, le ministre a expliqué que cette accalmie « est une occasion pour se faire vacciner pour éviter une 4ème vague de la pandémie ». 

Faisant un état des lieux de la campagne vaccinale à travers le pays, le professeur en orthopédie et en traumatologie a par ailleurs estimé que « près de 11 millions de personnes » ont reçu deux doses tout en regrettant le peu d’entrain pour le vaccin dans certains secteurs comme « l’éducation, l’enseignement supérieur, la santé » dont les taux de vaccination « n’ont pas dépassé les 20 % », a-t-il déploré.

Le ministre de la Santé s’est a en outre constaté une baisse récente de l’activité des lieux de vaccination.  « Ces derniers jours, les centres de vaccination ont enregistré une faible affluence des citoyens devant se faire vacciner, vu le recul des nouveaux cas », a-t-il fait remarquer. 

Pour parer à cette désaffection, le ministre de la Santé avait annoncé, il y a une semaine, la réactivation des campagnes de sensibilisation qui seront menées en direction des populations encore réfractaires.  Au menu : les caravanes de la solidarité pour les habitants isolés ainsi que la mobilisation de plusieurs espaces et structures publiques. 

L’objectif étant selon lui de « renforcer l’immunité collective et de se prémunir contre la pandémie du coronavirus de manière à atteindre un taux de vaccination de 75% ».

« Nous disposons de 10 millions de doses de vaccin et devons recevoir 3,6 millions de doses supplémentaires outre la production nationale du vaccin », a rappelé M Benbouzid qui a conclu en précisant que cela « est suffisant pour une bonne prise en charge de toutes les catégories ».

Amale Hammouti