Startup en Algérie

L’Algeria Startup Fund (ASF) a fait savoir jeudi à Alger, par la voix de son Directeur général M Ahmed Haftari, qu’elle avait financé 65 projets depuis sa création en octobre 2020. 

« Sur les 247 demandes déposées par des porteurs de projets innovants durant sa première année, l’ASF a pris en charge 65 projets », a précisé M. Haftari lors d’une conférence de presse consacrée au 1er anniversaire de la création du fonds.

Passant en revue l’ensemble des dossiers financés, le responsable du fonds a estimé que 38 d’entre eux sont à « forte valeur ajoutée », avec une prédilection pour les secteurs d’activité tels que « l’industrie pharmaceutique, l’intelligence artificielle, les nouvelles technologies et l’économie de connaissance », a-t-il ajouté.

Abordant le volet financier du programme, il a en outre indiqué que « six banques publiques » ont participé au financement des 38 projets, avant de se réjouir que ces entreprises ont une valeur financière qui « s’élève à 400 millions Da ».

Présent aux festivités, le président du conseil d’administration du Fonds, Mhanned Bourai, a quant à lui insisté sur « le rôle pivot » des organismes bancaires. Des banques indispensables à la « réussite des opérations de financement des projets innovants », et qui ont accordé à l’ASF « un montant préliminaire de 1,2 milliard Da pour entamer son fonctionnement », a-t-il complété.

Abdelhakim Berrah, le président de l’organisation des opérations de la bourse, a pour sa part, souligné le rôle de la valeur « dans la création d’un écosystème permettant à ces institutions de se développer ». Dans cette perspective, il a appelé au concours des « institutions bancaires privées » afin qu’elles participent « à la diversification de l’économie nationale ».

Concerné au premier chef par cet anniversaire, le Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des startups Yacine El-Mahdi Oualid, a profité de l’événement pour annoncer « le lancement d’une plateforme numérique pour le fonds ». 

Un outil qui simplifiera l’enregistrement des startuppers, y compris ceux éloignés de la capitale, « sans aucune barrière bureaucratique », a-t-il promis.

Mansouria Fodeili