Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahamane, a déclaré jeudi que les secteurs de l’éducation et de la santé constituaient des axes prioritaires de sa politique gouvernementale.
Intervenant au Centre international des conférences (CIC), à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance célébrée sous le thème de L’enfance algérienne … persévérance et créativité , M. Benabderrahamane a indiqué que l’Algérie avait placé l’éducation et la santé « parmi les priorités du développement ». Il a ajouté que son programme reposait « sur la gratuité et l’enseignement obligatoire ».
Abordant la problématique des débouchés, le Premier ministre a reconnu que la question du recrutement se posait « avec acuité », et notamment la préparation des jeunes diplômés des écoles, des universités et des centres de formation pour « accéder au monde professionnel », a-t-il précisé.
« L’objectif de ces démarches est de veiller à ce que les modèles économiques adoptés puissent répondre, convenablement, à la demande au vu de la croissance démographique dans le pays », a expliqué le chef du gouvernement.
Rappelant que ces choix exigeaient « un effort colossal pour préparer l’infrastructure et l’encadrement pédagogique, médical et administratif », M. Benabderrahmane a promis que cette dynamique « se poursuivra » pour parvenir, dit-il, à la formation d’un capital humain « capable de faire face aux défis de l’avenir ».
Après avoir passé en revue les critères relatifs à la mise en place de ce facteur humain, il s’est félicité du nombre « d’établissements éducatifs et de formation (plus de 29.000) » dans le pays, et de celui des encadrants qui dépasse les « 570.000 enseignants et formateurs » sur tout le territoire
Concernant les élèves et les étudiants algériens, le chef de l’exécutif a fait savoir qu’ils représentaient 29% de la population globale, soit « plus de 13 millions », et que son gouvernement consacrait « plus de 15% de son budget au système éducatif ».
Un chiffre qui correspond à « 6% du Produit intérieur brut (PIB) » et qui permet à l’Algérie d’avoir un taux proche de celui « appliqué dans les pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) », s’est réjoui le ministre des Finances.
Terminant son allocution par le secteur de la Santé, le Premier ministre a souligné que les structures sanitaires dans le pays s’élevaient à « plus de 650 établissements, en sus de milliers de polycliniques et de salles de soins », le tout encadré par « plus de 60 000 médecins et pharmaciens et plus de 170 000 agents du paramédical ».
Il a conclu en se targuant d’une « amélioration des principaux indicateurs de la santé », citant au passage l’espérance de vie à la naissance qui a atteint « 77,8 ans – en 2019 – contre un taux de mortalité infantile de 21 décès pour 1.000 enfants ».
Amale Hoummati