PErsonne vaccinée en Algérie

Le Directeur général de l’Institut Pasteur, Fouzi Derrar, a appelé vendredi à Alger les personnes âgées et les malades chroniques à se faire vacciner par la 3ème dose.

Participant à une téléconférence des ministres africains de la santé, en prévision de la session extraordinaire de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) lundi prochain à Genève -, M Derrar est revenu sur la nécessité d’une 3e dose du vaccin anti-Covid pour les personnes les plus vulnérables.

« Il est recommandé de prendre une 3e dose de vaccin suite au constat d’une baisse d’immunité, six mois après la prise des 1ère et 2ème doses chez les personnes âgées et les malades chroniques ».

Il a en outre indiqué que « 20.000 personnes ont eu leur troisième dose ».

Profitant du lancement, lundi prochain, de la campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière, le DG de l’Institut Pasteur a tenté de rasséréner les personnes âgées et les malades chroniques.

« La double prise des vaccins anti-Covid et antigrippal ne constitue aucun danger sur la santé de l’être humain selon l’OMS », affirme-t-il.

Et de compléter :  « En concomitance avec le lancement de cette campagne, l’Institut Pasteur a importé 2 millions de doses de vaccin antigrippal pour les distribuer aux établissements concernés et aux officines à travers tout le territoire national ».

Samedi, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a de son coté insisté sur « l’urgence de l’adhésion » à la vaccination afin, explique-t-il, de « contrôler la circulation des virus et par là les variants ». 

Mentionnant l’émergence du nouveau variant B.1.1.529 (Omicron), signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre dernier, l’IPA demande aux citoyens algériens de respecter les gestes préventifs qui limitent la propagation de l’épidémie de Coronavirus.

« Les mesures barrières (port de masques de protection, distanciation physique et lavage fréquent des mains) gardent toute leur importance face à cette pandémie », souligne l’Institut qui précise par ailleurs que :  « plus le virus circule, plus la probabilité d’apparition de variants est élevée ».

Et d’ajouter : « ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes (plus de 30 concomitantes) ».

L’IPA a conclu en soulignant que « le nombre de cas semble augmenter dans presque toutes les provinces d’Afrique du Sud » alors que dans le même temps le variant Omicron a été détecté au Malawi, au Botswana, en Belgique et à Hong Kong.

Amale Hoummati