Economie de l'Algérie

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a indiqué vendredi dans ses voeux aux Algériens que 2022 sera l’année du redressement économique pour une Algérie ouverte « à la coopération avec tous les partenaires ». 

C’est dans un message adressé au peuple algérien, à l’occasion du passage au Nouvel an, qu’Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’année 2022 serait celle du décollage économique d’une Algérie nouvelle « qui recourt à ses capacités, ouverte à la coopération avec tous les partenaires sur la base des intérêts communs et attachée à s’acquitter de son rôle à garantir la sécurité et la stabilité de la région ».

Se félicitant du parachèvement de « l’édifice institutionnel », il a souligné qu’il était temps « d’aller vers l’achèvement des phases importantes attendues dans la marche de la Nation pour le rétablissement de la confiance en les capacités immenses freinées et marginalisées ».

Il a en outre précisé qu’il fallait désormais relever « les défis de l’heure » et réunir les conditions de la relance en ayant « une vision inclusive visant à adapter l’économie aux normes de connaissance, d’effort et de compétence ».

« Il s’agira aussi d’œuvrer à intensifier et à accélérer les programmes de prise en charge du développement social durable », a-t-il ajouté.

Si le chef de l’Etat a acté la fin des subventions des produits de base en signant, fin décembre, la loi de Finances 2022, il estime néanmoins que les « défis actuels » demeurent des paris de « complexes et difficiles » à relever. En cause : « les complots de déstabilisation, y compris les tentatives visant à créer la pénurie dans les produits de base ».  

Le locataire d’El Mouradia est par ailleurs convaincu que le pays amorçait « une véritable renaissance nationale » grâce, selon lui, « à la mobilisation des forces et des potentialités latentes ». Une richesse qu’il dit vouloir libérer « des entraves bureaucratiques, résultat naturel des mentalités de la rente et d’actes de corruption qui ont rongé les capacités de la Nation ».

Pour rappel, le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane a fait savoir jeudi que le taux de croissance de l’économie nationale s’était établi à « 4,1% à fin 2021 ». Des chiffres qui viennent corroborer les prévisions de la Banque Mondiale dans son dernier rapport sur la situation économique de l’Algérie depuis le déclenchement de l’épidémie de Covid-19 

Mansouria Fodeili