
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et ses homologues nigérien et nigérian ont mis en place, mercredi depuis Niamey (Niger), une feuille de route pour le projet de Gazoduc transsaharien, a indiqué dans un communiqué le ministère.
« Dans le cadre de sa visite de travail au Niger le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab s’est réuni avec le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables du Niger, Mahamane Sani Mahamadou et le ministre d’Etat des ressources pétrolières du Nigeria Timipre Sylva, en présence de l’ambassadeur d’Algérie au Niger, du président directeur général du Groupe Sonatrach et des cadres du ministère », précise le communiqué.
Cette réunion dans la capitale nigérienne a ainsi permis aux trois parties d’évoquer leur coopération, qualifiée de « très bonne », ainsi que la réalisation « d’un gazoduc transsaharien », fait savoir le ministère de l’Energie et des Mines.
Un projet qui représente, pour M Arkab, « un intérêt particulier pour l’Algérie », et qui insufflera, selon lui, « une nouvelle dynamique dans le domaine de la coopération technique » entre les partenaires.
« Ce projet bénéficiera des opportunités offertes par l’Algérie en termes d’infrastructures notamment le réseau de transports, les groupes de gaz naturel liquéfié (GNL) et les infrastructures de pétrochimie ainsi que la position géographique proche des marchés de gaz », a ajouté le ministre.
Pour rappel, rangée dans les cartons depuis plusieurs années, la construction du gazoduc, long de 4000 km, doit s’étendre du Nigeria jusqu’à l’Algérie en passant par le Niger et fournir « plusieurs milliards » de m3 de gaz via le réseau algérien de gazoducs.