
Les prix à l’exportation et à l’importation des marchandises – libellés en dinars – ont connu des hausses durant les neuf premiers mois 2021 par rapport à la même période de 2020, indique l’Office national des statistiques (ONS).
Sur les neuf premiers mois de l’année 2021 les prix en dinars à l’exportation de marchandises – hydrocarbures compris – ont subi une hausse de 55,3% tandis que ceux à l’importation ont progressé de 19,1%, par rapport à 2020, précise l’ONS.
La hausse de l’indice des valeurs unitaires (IVU) à l’exportation des marchandises sur la période de référence s’explique en grande partie par l’augmentation des prix des hydrocarbures (+54%) et des produits hors hydrocarbures (+ 54,4%).
En ce qui concerne l’évolution haussière des prix à l’importation, l’Office rapporte qu’elle touche tous les groupes de produits.
La plus remarquable étant celle des huiles graisses et cires d’origine animale ou végétale (+67,2%). Viennent ensuite les combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes (+59,4%), les produits chimiques et produits connexes (+24,6%), les produits alimentaires et animaux vivants (+21,8%), les articles manufacturés (+20,8%), les matières brutes non comestibles – sauf carburants (+16,8%) -, les articles manufacturés divers (+11,7%), les machines et matériels de transport (+8,6%), et enfin les boissons et tabacs avec (2,2%).
L’organisme statisticien souligne par ailleurs qu’entre janvier à septembre 2021, le volume des exportations algériennes a augmenté de 14,4%, tandis que celui des importations s’est rétracté de 2,8%.
En valeur, les exportations de marchandises se sont élevées à 3.600,7 milliards de dinars – contre 2.026,2 milliards à la même période de 2020 -, soit une hausse de 77,7%.
Les importations ont quant à elles représenté un montant de 3.739,9 milliards de dinars – contre 3.227,9 milliards de dinars -, en progression de 15,9%.
Ces évolutions du commerce extérieur de marchandises ont eu pour conséquences de réduire le déficit commercial de l’Algérie en le faisant passer de 1201,7 à 139, 2 milliards de dinars, a conclu l’ONS.
Mansouria Fodeili