signature du mémorandum entre Manal et Ozmert Algérie pour l'exploitation du minerai de fer

Le groupe Manadjim El Djazaïr (Manal) et la société turque Ozmert Algérie ont signé mardi à Alger un mémorandum d’entente (MoU) visant à développer et à valoriser les gisements de minerai de fer de Boukhadra et de Ouenza (Tebessa).

Présidée par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, la cérémonie de signature s’est déroulée au siège du Groupe Manal en présence de son Pdg Mohamed Sakhr et du Directeur général d’Ozmert Algérie, Adnan Tune

Selon l’accord paraphé, le partenariat se fera en deux phases. Une première relative à la vente de minerai brut par Manal ou ses filiales – de 100 000 tonnes en 2022 jusqu’à 500 000 tonnes en 2028 – au profit d’Ozmert. 

La seconde étape concernera, à partir du minerai enrichi, la production de concentré (ou « Pellet Feed »), de « préréduit (ou DRI) , de produits semi-finis ainsi que la commercialisation des produits y compris pour l’exportation.

A moyen et  à long termes, ce sont quelque « 6 à 7 millions de tonnes par an » que visent les deux parties.

« D’un montant de 175 millions de dollars, le contrat de développement et de valorisations de ces gisements et l’enrichissement de minerai de fer permettrait au pays d’approvisionner son secteur minier en matière première nécessaire », a précisé M. Arkab. 

Et d’ajouter : « L’objectif est donner une nouvelle vie au gisement de minerai de fer de Ouenza et de développer une richesse en créant une matière première que nous importons ».

Pour justifier son propos, le ministre a expliqué que le pays a importé du minerai de fer pour « un milliard de dollars en 2021 » mais que cette somme pourrait atteindre les « deux milliards de dollars en 2025 ». 

« Des sommes que le pays va économiser avec le développement de ce projet », s’est-il félicité.

Il a conclu en rappelant que les potentialités pour les deux minerais s’élèvent à 123 millions de tonnes dont 77 millions « sont exploitables ».

Mansouria Fodeili