Les Présidents algérien et français Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron

Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron effectuera une visite de trois jours en Algérie, du 25 au 27 août 2022, à l’invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué samedi dans un communiqué la cellule communication de l’Elysée. 

Dans son message la présidence française indique qu’Emmanuel Macron « s’est entretenu par téléphone » – ce samedi 20 août 2022 – avec le Président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune.

Après avoir présenté ses condoléances à son homologue ainsi qu’à l’ensemble du peuple algérien et aux familles et proches des victimes, suite aux terribles incendies d’El Tarf et de Sétif qui ont fait 37 victimes et plusieurs centaines de blessés, le chef de l’Etat français a fait part à son interlocuteur « de la disponibilité de la France à fournir à l’Algérie des moyens terrestres et aériens pour y faire face », précise le communiqué de la présidence.

Puis le Président de la République a remercié M Tebboune « pour son invitation à venir en visite en Algérie », a ajouté l’Elysée avant d’annoncer que M Macron a lui confirmé son intention de venir « du 25 au 27 août 2022 » prochains.

A l’occasion de la commémoration du 60ème anniversaire de l’indépendance algérienne, Emmanuel Macron avait adressé une lettre au locataire d’El Mouradia, en écrivant : « En réponse à votre invitation, je serai heureux de venir en Algérie pour lancer ensemble ce nouvel agenda bilatéral, construit en confiance et dans le respect mutuel de nos souverainetés ».

Durant leur échange téléphonique les deux dirigeants ont principalement abordé la question du déplacement du Président français qui doit contribuer, selon Paris, « à approfondir la relation bilatérale tournée vers l’avenir au bénéfice des populations des deux pays, à renforcer la coopération franco-algérienne face aux enjeux régionaux et à poursuivre le travail d’apaisement des mémoires ».

Cette seconde visite de M Macron en Algérie, après celle intervenue au début de son mandat – en décembre 2017 -, intervient dans un contexte international marqué par le retrait des forces françaises au Sahel, la problématique de l’approvisionnement en gaz russe et par les enjeux régionaux.

Mansouria Fodeili