ENIE entreprise publique algérienne

L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE), débutera « prochainement », en partenariat avec l’entreprise italienne, Fimer, la fabrication de composants pour des stations solaires, a indiqué mardi son PDG, Abbès Makmène.

Signée le 14 décembre dernier, la joint-venture entre l’ENIE et Fimer, société transalpine spécialisée dans la production d’onduleurs photovoltaïques, permettra à la nouvelle structure – baptisée Fimer Algérie – de développer toute une gamme de produits allant des onduleurs, aux unités de commutation pour centrales solaires en passant par les instruments de contrôle destinés à l’industrie de l’énergie photovoltaïque. 

« En vertu de cet accord de co-entreprise, les deux partenaires se sont fixé également d’autres objectifs comme la formation du personnel, le transfert de savoir-faire, le développement des compétences en matière de management d’entreprise internationale de premier plan, une production locale selon les normes internationales et la création de plus de 300 emplois direct et de 1 400 autres indirect », a déclaré Makmène.

Puis, le dirigeant algérien a en outre indiqué que le projet s’inscrivait dans le droit fil de la politique de diversification de l’entreprise afin, a-t-il expliqué, de « mettre en place une nouvelle industrie sur le marché national qui se chargera de la fabrication de composants nécessaires aux stations solaires ». 

Une évolution de l’ENIE qui participe par ailleurs de la stratégie nationale liée à la transition énergétique et aux énergies renouvelables – l’Algérie souhaitant générer jusqu’à 22 gigawatts (GW) d’énergie verte d’ici à 2030 dont 13,6 GW serait réservée à l’énergie solaire photovoltaïque – avec pour objectif de produire « 1000 mégawatts (MWc) par an d’ici 2035 », précise le Pdg de l’entreprise publique.

Et d’ajouter : « Il est prévu la fabrication d’une large gamme d’onduleurs, de systèmes de Scada, de PPC, d’unités de stockage, d’unités de conversion de pointe pour grandes centrales solaires et de leurs accessoires, avec un taux d’intégration qui devrait atteindre 50% au bout de la cinquième année d’activité ».

Pour rappel, l’ENIE, qui emploie 6400 salariés, est une société nationale qui fabriquent des produits électroniques grand public et professionnel à travers plusieurs sites de production disséminés sur tout le territoire. 

Mansouria Fodeili