Siège du Ministère algérien du Commerce

Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a qualifié mercredi les rumeurs concernant l’arrêt de l’exportation de dattes algériennes d’informations « dénuées de tout fondement ».

Dans son communiqué, le ministère a démenti de manière « catégorique » les informations publiées le 6 septembre sur le site électronique du journal Echorouk qui indiquent que ses services auraient décidé « l’arrêt immédiat de l’exportation des dattes algériennes ».

« Tout ce qui a été mentionné dans cet article est basé sur des informations injustifiées, dénuées de tout fondement et attentatoire à l’économie nationale et à la richesse que recèle le pays », précise-t-il avant d’ajouter que la qualité des dattes algériennes « est prisée à tous les niveaux internationaux ».

Fustigeant l’attitude « non-professionnelle » du journaliste qui ne se serait pas assuré « de la véracité de ses informations », le ministère a menacé l’auteur de l’article et son journal de « poursuites judiciaires devant les juridictions compétentes ».

Pour rappel, en juin, le site français Rappel Conso – qui alerte sur la dangerosité de certains produits – avait pointé du doigt des dattes de la variété Deglet Nour en raison des allergènes qu’elles contiendraient. Il avait récidivé en aout au sujet de la marque B&S La Pause qui serait quant à elle contaminée par le diflubenzeron – un pesticide interdit au sein de l’Union européenne – que l’Algérie autorise pour lutter contre le Boufaroua, un parasite qui ronge les palmiers.