Le sélectionneur national de l’équipe d’Algérie de football, Djamel Belmadi, a animé une conférence de presse, ce dimanche matin au Centre technique de Sidi Moussa, au cours de laquelle il a indiqué que la non participation des Fennecs à la Coupe du monde au Qatar avait, en partie, permis le retour en sélection d’Andy Delort

Interrogé sur la présence d’Andy Delort dans la liste des 24, Djamel Belmadi a d’abord indiqué que l’attaquant de l’OGC Nice « s’était auto-exclut » – il y a un an en mettant entre parenthèse l’équipe nationale au profit de son club -, avant de rappeler qu’il s’était toujours refusé à prononcer une sentence péremptoire à l’encontre d’un quelconque joueur.

« Je n’ai jamais fermé une porte de manière définitive à qui que ce soit. J’avais prévu d’aller en coupe du monde. Après celle-ci, j’estimais que c’était la fin d’un cycle.J’allais transmettre le témoin à quelqu’un d’autre qui allait venir.Ce quelqu’un d’autre aurait la possibilité d’intégrer Andy Delort », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « Si on avait été à cette coupe du monde, il n’y aurait pas été. Ceux qui ont fait la campagne sont ceux qui auraient eu ce mérite ».

Pour justifier le rappel de Bouzelouf (le surnom de Delort en sélection), le Meilleur entraineur d’Afrique en 2019 a fait savoir, qu’outre l’élimination pour le Mondial Qatari, « les explications d’ordre privé » fournies par le Niçois – de graves soucis familiaux – ont fini par le convaincre qu’il n’y avait plus de raison de bannir le Niçois. 

Interpellé sur l’accueil qui pourrait être réservé à l’ancien montpelliérain, le coach des Verts a d’abord reconnu que certains éléments avaient été « touchés » par la sortie médiatique de leur coéquipier mais que le devenir d’El Khadra devait avant tout primer.

« On veut tous tirer dans le même sens, dans l’intérêt de l’équipe nationale d’Algérie », a-t-il martelé avant de conclure : « Quand on doit réhabiliter quelqu’un, on fait preuve d’intelligence et d’ouverture d’esprit ».