Saidal producteur d'insuline en Algérie

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué lundi à Constantine que le groupe Saïdal devait produire « le plus vite possible » de l’insuline.

C’est à l’occasion d’un déplacement à Constantine sur une unité de production de Saïdal que M Aoun a insisté pour que le groupe public réactive la fabrication de l’insuline.  « Il faudrait que cette usine reprenne sa vocation initiale, à savoir la production de l’insuline », a-t-il précisé.

Un peu plus tard, lors d’un point presse qu’il a animé sur les lieux de sa visite, le ministre a estimé que la relance de cette activité « était à la portée » des cadres de Saïdal, et qu’elle devait se faire « dans les meilleurs délais » car, selon lui, « la volonté et l’outil de production existent ». 

Il a ensuite affirmé que l’avenir du site n’était « pas condamné » et qu’il envisageait de « faire rapidement un audit » afin de « cerner les lacunes ».

« Je veux des résultats d’ici à la fin d’année et c’est possible », a-t-il insisté avant de souligner son intention de réinvestir ce marché en développant également le créneau des « stylos injectables ».

Après avoir salué les efforts déployés par le personnel du groupe pharmaceutique, pour préserver les lignes de production et les postes de travail, M Aoun les a appelés non seulement à « poursuivre la production des vaccins » mais à la développer « davantage ».

« Le pôle Constantine de Saïdal couvre entre 30% à 40% du chiffre d’affaire de tout le groupe », a-t-il révélé avant de mettre l’accent sur l’importance de la formation « dans l’optimisation du rendement de ce domaine stratégique ».

En clôture de sa visite à Constantine, le ministre de l’industrie pharmaceutique a arpenté les allées du site qui devrait abriter la future usine de fabrication des médicaments d’oncologie – d’un cout de  4.800.000.000  DA -, et dont la capacité de production se situe à 100 millions d’unités, comprimés et gélules confondus.  

Mansouria Fodeili