Formation professionnelle en Algérie

Plus de 340 000 formations sont programmées pour la prochaine rentrée prévue le 17 octobre, a indiqué le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels (MFEP).

« Au total, le secteur assurera au titre de la prochaine rentrée, 340.412 places pédagogiques, dont 87.087 dans la formation résidentielle, 110.170 dans la formation par apprentissage, et 7.100 places dans la formation à distance », détaille le communiqué ministériel.

La tutelle précise par ailleurs que 20 100 nouvelles offres seront dispensées en cours du soir tandis que les formations proposées aux femmes au foyer, au milieu rural et en alphabétisation seront respectivement de 23.264, 6.764 et 665 places.

En outre, certaines catégories, telles que les handicapés moteurs, se verront octroyer – à travers cinq centres de formation situés dans les wilayas d’Alger, de Boumerdes, de Laghouat, de Skikda et de Relizane – 603 places supplémentaires.

En ce qui concerne les établissement privés, le ministère a aussi prévu de mettre à leur disposition l’équivalent 33.024 places. 

Pour combler les priorités de l’économie, une répartition fine des secteurs en tension a été élaborée par les services du ministre. 

Ainsi, c’est l’Industrie qui arrive en tête avec 19,65 % des besoins en formation, suivie de l’hôtellerie, du tourisme et de l’artisanat (14,33%), du bâtiment et des travaux publics (11,31%) , de l’agriculture et de l’agroalimentaire (10,21%) et du numérique (9,54%).

« Le programme pédagogique de la formation professionnelle comprend 400 spécialités dans 23 filières professionnelles disponibles dans la nomenclature des branches professionnelles et des spécialités de formation professionnelle », rappelle le MFEP.

Il souligne par ailleurs que « de nouvelles spécialités seront introduites », et adaptées « aux spécificités de chaque région », et qu’elles répondront aux besoins de l’économie nationale « en termes de main d’œuvre qualifiée ».

Il ajoute enfin que la prochaine rentrée sera marquée par « la création d’un dispositif de formation au profit des bénéficiaires de l’allocation chômage ». 

Amale Hoummati