Le groupe italien Stellantis, propriétaire de la marque automobile FIAT, a signé jeudi une convention-cadre avec le ministère de l’Industrie pour la fabrication de véhicules touristiques et utilitaires légers à Oran.

S’exprimant en marge de la signature de la convention, le PDG de Stellantis, Carlos Tavares a affirmé que « le consommateur algérien aura droit aux mêmes modèles et aux mêmes technologies » que partout dans le monde.

« Nous allons apporter ce que nous avons de meilleur pour offrir aux Algériens une mobilité sûre, propre et abordable », a-t-il par ailleurs promis après avoir estimé que le marché local disposait d’un « potentiel très important ».

Le dirigeant italien a en outre expliqué avoir « compris l’intérêt de l’Algérie » et qu’il allait encourager « une intégration locale la plus élevée possible » qui grandira « au fur et à mesure que le marché se développe », a-t-il assuré. 

Signée par le directeur de la coopération internationale au ministère de l’Industrie, Zineddine Boussoussa, et par le directeur de la région Afrique et Moyen-Orient du groupe Stellantis, Samir Cherfan, la convention prévoit également le développement d’activités industrielles ainsi que le service après-vente de pièces détachées.

Présent lors de la cérémonie de signature, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, a annoncé que les premières sorties d’usine de la célèbre marque italienne devraient intervenir dès la fin 2023.

« A partir de la fin de l’année prochaine (2023), nous pourrons avoir plusieurs modèles de véhicules de la marque Fiat fabriqués en Algérie qui seront disponibles », a-t-il indiqué. 

Le ministre a ensuite fait savoir que le choix de FIAT a été motivé par l’engagement du constructeur italien « à réaliser un transfert technologique effectif ainsi qu’un taux t’intégration qui s’accorde avec les aspirations du ministère pour bâtir une industrie automobile à la hauteur des objectifs fixés ».

« L’Algérie possède tous les atouts pour devenir un pôle industriel dans ce secteur : marché, situation géographique, main-d’œuvre qualifiée et énergie à prix compétitifs », a-t-il ajouté avant de préciser que ce partenariat algérois-italien n’était que « le début d’une nouvelle ère industrielle dans notre pays, dans l’industrie automobile ».

M Zaghdar a conclu en souhaitant que les deux parties atteignent, d’ici à 5 ans, « les taux d’intégration prévus » dans l’ accord.

Mansouria Fodeili