Ramtane Lamamara à Rome pour une réunion internationale

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M Ramtane Lamamra, a déclaré vendredi à Rome que l’Algérie militait pour que la Méditerranée soit « véritablement l’un des pôles de la reconstruction du monde de demain ».

« L’Algérie joue un rôle central, un rôle de puissance médiane qui travaille au développement de la région méditerranéenne et qui travaille également à faire en sorte que cette Méditerranée qui est un carrefour de civilisations, un carrefour de valeurs partagées et un carrefour de principes, soit véritablement l’un des pôles de la construction et de la reconstruction du monde de demain », a indiqué M. Lamamra depuis Rome  où il participe aux travaux de la 8ème édition du Forum de haut niveau pour le dialogue en Méditerranée (ROME-MED).

Il a en outre expliqué que son administration travaillait pour qu’il y ait « des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique et des solutions arabes aux problèmes du monde arabe » avant d’ajouter que l’environnement international, qui a atteint un certain niveau de développement et d’interconnexion, « a produit une mondialisation imparfaite et incomplète ».

« Ce monde-là indiquait la voie à suivre, celle du plein épanouissement des principes et buts de la charte des Nations unies qui demandent à être appliqués partout y compris lorsque nous parlons du phénomène de l’annexion d’un territoire par la force… », a-t-il souligné 

Et de compléter : « Si on n’arrive pas à appliquer un tel principe cardinal à des situations qui perdurent depuis des dizaines d’années, il se pose alors le problème de la crédibilité de la revendication de ce principe pour les zones du monde où il se pose avec acuité accompagné notamment d’un conflit armé particulièrement dévastateur ».

Le chef de la diplomatie a ensuite émis le souhait que la Méditerranée qui est « notre mère commune avec ses principes et ses idéaux », selon lui, puisse contribuer à « la réorganisation du monde de demain ».

M Lamamra s’est enfin félicité « du pont de prospérité partagé », entre Alger et Rome, « à un moment où le monde troublé est à la recherche de relations équilibrées entre des pays développés et des pays en voie de développement »,a-t-il conclu. 

Mansouria Fodeili