
Un panel d’experts réunis, jeudi, à Alger autour de l’économie verte dans la région de la Méditerranée a souligné l’urgence de renforcer cette politique pour favoriser le développement durable et l’intégration régionale.
Cette recommandation a été émise lors d’une rencontre organisée par le ministère de l’Industrie et le secrétariat général de l‘Union pour la Méditerranée (UpM) – en collaboration avec l’Agence de coopération au développement (GIZ) -, suite aux suggestions du Forum régional de l’UpM relatif au développement économique, humain et durable et aux aspects environnementaux et climatiques.
Inaugurant la journée d’études, le secrétaire général du ministère de l’Industrie, Salaheddine Belbrik, a rappelé les efforts de l’Algérie en matière de transition énergétique et d’économie verte dans les domaines « des transports, du bâtiment ou de l’éclairage », a-t-il précisé.
Il a ensuite mentionné le rôle des organes spécialisés que sont le Fonds national pour la maitrise de l’Energie, pour les énergies renouvelables et la cogénération (FNMEERC), le Programme national de maîtrise d’énergie (PNME), et l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE).
Secrétaire général adjoint de l’UpM, chargé de l’eau, de l’environnement et de l’économie bleu, Almotaz Abadi, a quant à lui prôné « la solidarité » entre les Etats membres de l’organisation sous-régionale en matière « de promotion de secteurs durables, verts, sobres en carbone et économes en ressources circulaires », a-t-il suggéré.
Son collègue chargé de l’énergie et de l’action climatique, Grammenos Mastrojeni, a pour sa part insisté sur « le partage technologique entre les deux rives de la Méditerranée ».
En résumé, les experts dépêchés à Alger ont considéré le changement climatique comme étant « l’un des plus grands défis de notre époque ».
Pour étayer leurs propos, ils ont cité le premier rapport scientifique sur le changement climatique et environnemental en Méditerranée en 2020 qui a conclu que « la région méditerranéenne est un point qui se réchauffe 20% plus vite que la moyenne mondiale ».
Amale Hoummati